QUI SOMMES NOUS?
PRofessionnel-le-s Intersectionnel-le-s de la Santé Mentale Engagé-e-s
PRISME est une association engagée et intersectionnelle regroupant des professionnel-le-s travaillant dans le domaine de la santé mentale et de l'accompagnement.
Certaines personnes ont des difficultés pour accéder à des soins de qualité de part leur appartenance à un groupe social discriminé.
PRISME a pour vocation d’aider et d’accompagner ces personnes.
Pourquoi intersectionnel-le-s ?
La notion d’intersectionnalité a été créée par Kimberley Crenshaw, une militante afro-féministe, pour désigner les personnes au croisement de plusieurs discriminations.
L’engagement intersectionnel de PRISME désigne donc un engagement contre toute forme de discrimination.
Pourquoi engagé-e-s ?
S’engager, accompagner et soigner n’a rien d’incompatible.
Nous considérons qu’il est possible de s’inscrire dans le soin en étant engagé-e et guidé-e par certaines valeurs. PRISME se reconnait dans les valeurs anti-discriminatoires comme le féminisme, les luttes en faveur des droits des personnes LGBTIQ+, mais aussi en s’engageant contre le racisme et le validisme.
À PRISME nous considérons que le slogan “ Rien sur nous, sans nous” s’adresse également au soin et à l’accompagnement. Par respect et engagement envers ces valeurs nous souhaitons que les personnes concernées puissent être au centre de ces processus.
Et la santé mentale ?
Bien que l’identité d’une personne ne se réduise pas à l’appartenance à une catégorie sociale exposée aux discriminations systémiques (femmes, personnes non hétérosexuelles, personnes trans, personnes racisées…), vivre ces discriminations a un impact sur la santé mentale. C’est ce qu’on appelle le stress de minorité.
Pourtant, en France, ces expériences vécues par les personnes appartenant aux minorités sociales restent néanmoins peu considérées par le domaine de la santé mentale et par l’offre de soin proposée.
Par ailleurs, les personnes souffrant de problèmes de santé mentale font elles-même l’objet de discrimination systémiques. Il nous semble donc essentiel de contribuer à la destigmatisation des problématiques de santé mentale tout en améliorant l’accès aux soins dans ce domaine et en accompagnant les personnes qui en sont le plus fréquemment privées.